Les grands mathématiciens
Chapitre 1. Les récompenses en mathématiques
Chapitre 2. Les mathématiciens français
Chapitre 3. Les mathématiciens étrangers
3.1. Pour n'en citer qu'un : Léonard de Pise
3.2. Les plus remarquables
3.2.1. Al-Qalasadi
3.2.2. Paul Dirac
3.2.3. Leonhard Euler
3.2.4. Carl Gauss
3.2.5. David Hilbert
3.2.6. Carl Jacobi
3.2.7. Gottfried von Leibniz
3.2.8. John von Neumann
3.2.9. Bernhard Riemann
3.2.10. Pafnouti Tchebychev
3.2.11. Evangelista Torricelli
3.3. De la Grèce antique
3.4. Jusqu'au XVIe siècle
3.5. Du XVIIe siècle
3.6. Du XVIIIe siècle
3.7. Du XIXe siècle
3.8. Du XXe siècle
Chapitre 4. Un tour d'Europe à 27
Chapitre 5. Pour en savoir plus ...
Chapitre 6. Testez vos connaissances !
Page d'accueilTable des matièresNiveau supérieurPage précédenteBas de la pagePage suivante

3.2.9. Bernhard Riemann

Georg Friedrich Bernhard Riemann (1826-1866)

Influent sur le plan théorique, il a apporté une contribution importante à l'analyse et à la géométrie différentielle.

Dans sa thèse, présentée en 1851, Riemann met au point la théorie des fonctions d'une variable complexe, introduisant notamment le concept des surfaces qui portent son nom, notamment les sphères de Riemann. Il approfondira cette théorie en 1857, en mettant au point la théorie des fonctions abéliennes.

En 1854, orienté par Gauss, il donne un exposé intitulé "Sur les hypothèses sous-jacentes à la géométrie" qui jette les bases de la géométrie différentielle. Il a introduit la bonne façon d'étendre à n dimensions les résultats de Gauss lui-même sur les surfaces. Cela a profondément changé la conception de la notion de géométrie, notamment en ouvrant la voie aux géométries non-euclidiennes et à la théorie de la relativité générale.

On lui doit également d'importants travaux sur les intégrales, poursuivant ceux de Cauchy, qui ont donné entre autres ce qu'on appelle aujourd'hui les intégrales de Riemann.

Georg Friedrich Bernhard Riemann

Goerg Friedrich Bernard Riemann

En 1859, Riemann publie un article "Sur le nombre de nombres premiers inférieurs à une grandeur donnée". Il y définit la fonction Zeta, en reprenant les travaux de Euler et en les étendant aux nombres complexes, et utilise cette fonction dans le but d'étudier la répartition des nombres premiers. La célèbre hypothèse de Riemann sur les zéros non triviaux de la fonction zeta formulée dans cet article n'est toujours pas démontrée, et fait partie des fameux 23 problèmes de Hilbert.
Page d'accueilTable des matièresNiveau supérieurPage précédenteHaut de la pagePage suivante