Evaluation et gestion des risques
CoursOutils transverses

Résultat : la carte d'aléa

Il suffit alors de croiser la carte de susceptibilité avec la carte de sinistralité et le résultat obtenu est la carte d'aléa. La carte de susceptibilité, basée sur des données géologiques et géotechniques, est plus rigoureuse que la carte de sinistralité basée sur les déclarations des particuliers sinistrés. Pour cette raison, un facteur de 1 est attribué à la note de sinistralité alors que l'on affecte un facteur de 2 à la note de susceptibilité. La moyenne de ces deux notes, pondérées par leur coefficient respectif, donne la note de l'aléa. La carte d'aléa (figure E8) est alors légendée en quatre zones : aléa nul à négligeable, aléa faible, aléa moyen et aléa fort.

Figure E8 : Carte d'aléa retrait-gonflement du département Val-d'Oise
Figure E8 : Carte d'aléa retrait-gonflement du département Val-d'Oise[Zoom...]

La carte d'aléa est éditée officiellement au 1/135 000 par le BRGM mais son échelle de validité est le 1/50 000 (carte géologique utilisées à la base). Elle a un rôle informatif pour les communes, mais n'à aucune valeur au niveau de la parcelle du particulier. La carte d'aléa est le résultat d'une démarche d'expert reflétant la réalité du terrain, elle n'est donc pas discutable une fois validée par la DDE.

Remarque :

Le travail du BRGM s'arrête ici ; c'est ensuite un autre organisme, tel que INERIS ou les services déconcentrés de l'Etat qui réaliseront la transcription de la carte d'aléa en plan de zonage réglementaire de PPR.

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