L'étude de la sinistralité consiste à recenser tous les sinistres déclarés en mairie ou en préfecture. Cette recherche se fait à l'aide du SIDPC (Service Interministériel de Défense et de Protection Civile) et au niveau de chaque commune.
Lorsque tous les sinistres sont répertoriés, il faut les pondérer par la surface afin d'obtenir des densité de sinistre, qui sont des valeurs comparables entre elles. En effet, 30 sinistres répartis sur 30 km2 représentent une densité plus importante que 100 sinistres sur 200 km2. A cela, une pondération par surface urbanisée est ajoutée. En milieu rural, une fissure dans une ferme n'est jamais déclarée en mairie alors qu'en zone urbanisée l'information circule mieux et les citadins connaissent mieux leurs intérêts à signaler le moindre dégât. La densité de sinistre est alors définie pour une surface de 100 km2 urbanisée. La figure E7 présente les zones urbanisées et les sinistres recensés dans le Val-d'Oise. Une note est attribuée aux densités de sinistre. Une note de 1 signifie une densité de sinistre faible et la note maximum de 3 correspond à une densité de sinistre forte.