Sécurité Passive / Evolutions

 

Évolution des grands principes de la Sécurité Passive - Années 50

 

 

 

Les concepteurs de l'époque pensent qu'une structure peu déformable garantit la sécurité des passagers.

Les connaissances en biomécanique du choc sont embryonnaires et il est fait abstraction de la tolérance humaine à supporter de hauts niveaux de décélérations. La déformation des véhicules est limitée et les structures sont donc qualifiées de " raides ".

 

Parallèlement, les véhicules ne sont pas équipés de ceintures de sécurité. Lorsque l'on compare les réponses en décélérations mesurées au centre de gravité du véhicule et au centre de gravité de la tête d'un mannequin de choc, on constate qu'il y a rapidement un découplage occupant-véhicule alors que très peu d'énergie a été dissipée par la structure.

 

L'absence de système de retenue des passagers engendre des contacts violents tête-volant, tête-planche de bord ou tête-pare brise qui se traduisent par des niveaux de décélérations très importants sur des durées importantes, très supérieurs à la tolérance humaine.

Le risque mortel est indéniable.

 

 

Courbe de décélérations - Véhicule - Tête occupant

 

 

Crash test d'une Dauphine (images Renault)

 

 

 

 

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