Historique, vocabulaire, perception
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Glossaire

A
Accident majeur

un événement tel qu'une émission, un incendie ou une explosion d'importance majeure résultant de développements incontrôlés survenus au cours de l'exploitation, entraînant pour la santé humaine ou pour l'environnement, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'établissement, un danger grave, immédiat ou différé, et faisant intervenir une ou plusieurs substances ou des préparations dangereuses.

Action

Qualifie toute source, tout phénomène pouvant s'exercer sur un ouvrage et y engendrer des sollicitations dont il convient d'analyser les conséquences. Les actions sont les forces, pressions, couples dus aux charges et aux déformations imposées à la construction. On distingue :

  • Les actions directes, qui s'appliquent directement sur l'ouvrage : charges permanentes telles que le poids propre et les autres charges fixes, charges d'exploitation (trafic, surcharges sur des planchers)..., charges climatiques (neige et vent), charges sismiques ;

  • Les actions indirectes : effets thermiques et de variations de température, précontraintes, déplacements imposés, tassements différentiels d'appuis, étaiements provisoires...

On distingue aussi les actions en fonction de leur variation dans le temps :

  • Actions permanentes, par exemple poids propre des structures, équipements fixes et revêtements de chaussée, ainsi que les actions indirectes provoquées par le retrait et des tassements différentiels;

  • Actions variables, par exemple les charges d'exploitation sur planchers, poutres et toits de bâtiments, les actions du vent ou les charges de neige;

  • Actions accidentelles, par exemple les explosions ou les chocs de véhicules.

ALARP

(As Low As Reasonably Practicable = Aussi Faible Que Raisonnablement Réalisable) principe utilisé pour définir un niveau de risque qui peut être obtenu pour le système considéré et qui est acceptable par tous ceux qui peuvent être affecté par la menace.

En conséquence, il résulte de ce principe que des risques supérieurs au niveau seuil d'acceptabilité ne sont tolérables que si leur réduction est impossible ou d'un coût disproportionné par rapport aux bénéfices qui en résultent [Ref-TC32].

Aléa

Qualifie tout événement, phénomène imprévisible ou activité humaine qui peut provoquer la perte de vies humaines, des blessures, des dommages aux biens, des perturbations sociales ou économiques ou la dégradation de l'environnement.

Aléa naturel (« natural hazard »)

Qualifie tout aléa d'origine naturelle, source potentielle de dommages.

Aléa technologique

Par opposition à l'aléa naturel, qualifie tout aléa d'origine anthropique ou technologique.

Aléatoire (« random »)

Qualificatif décrivant un processus dont le résultat varie même si l'ensemble des données d'entrée reste identique [Ref-TC32]. En latin, « aleator » était le joueur de dé. On qualifie d'« expérience aléatoire » une épreuve dans laquelle la répétition d'un même protocole conduit à différents résultats . Un exemple simple est celui du lancer d'un dé.

Analyse de risque (« risk analysis »)

Exploitation systématique des informations disponibles pour identifier la mise en danger (sources potentielles de dommage) et pour estimer les risques.

L'analyse de risque consiste à utiliser l'information disponible pour établir des scénarios résultant de l'occurrence d'un aléa, et déterminer la probabilité et l'amplitude de ses conséquences sur les individus et la population, les biens matériels et l'environnement, du fait des aléas.

Cette démarche est conforme à la définition usuelle du vocable « analyse », c'est-à-dire un examen détaillé d'un phénomène complexe de manière à en comprendre la nature ou à déterminer les caractéristiques essentielles. L'analyse de risque requiert la décomposition du système et des sources de risques à l'échelle de leurs constituants élémentaires [Ref-TC32].

L'analyse de risque repose en général sur les étapes suivantes :

  • définition du périmètre traité,

  • l'identification des dangers, en liaison avec les données : environnement naturel, humain, technologique...

  • les scénarios de défaillance, en liaison avec les bases de données et les typologies d'ouvrages,

  • le recours aux modèles de représentation des défaillances, et les questions relatives à leur qualité,

  • estimation des probabilités d'occurrence des aléas et des scénarios,

  • l'estimation de la vulnérabilité des enjeux,

  • l'identification des conséquences et l'évaluation des risques.

B-D
Catastrophe

Perturbation profonde du fonctionnement d'une collectivité ou d'une société, causant des pertes humaines, matérielles, économiques ou environnementales de grande ampleur, qui surpasse les capacités de la collectivité ou de la société affectée à les surmonter par ses propres moyens [Ref-TC32].

Conséquences

Voir impact.

Danger, menace (« danger, threat »)

Dans le langage usuel, le danger est ce qui menace ou compromet la sûreté, l'existence d'une personne ou d'une chose (Robert).

L'AFNOR le définit comme une source potentielle de dommages. Pour l'ISO, la menace est une cause potentielle d'un incident non désiré qui peut résulter dans des dommages à un système ou une organisation [ISO/IEC 13335-1:2004] [ISO/IEC 17799:2000].

Défaillance (« failure »)

Altération ou cessation de l'aptitude d'un système, à accomplir sa ou ses fonctions requises avec les performances définies dans les spécifications techniques (norme AFNOR NF X60-010).

Déterministe

Qualificatif décrivant un processus ou une expérience dont le résultat est toujours identique pour un jeu fixe de données d'entrée [Ref-TC32].

Dommages

Conséquences d'un événement sur les biens, les personnes et les fonctions d'un système. Les dommages peuvent être exprimés en termes humains, financiers, économiques, sociaux ou environnementaux.

E
Enjeux (« elements at risk »)

Ensemble des éléments (population, bâtiments, infrastructures, patrimoine environnemental, activités et organisations) pouvant être exposés au danger [Ref-TC32].

Les enjeux sont susceptibles de subir des dommages ou des préjudices sous l'effet d'un danger. Les enjeux sont définis par leur valeur et leur vulnérabilité, ce qui constitue une étape de l'évaluation des risques.

Erreur

Dans le langage courant, le terme désigne une faute évitable, p. ex. erreurs de lecture de plan, erreur de calcul, erreur de mesure... En statistique, c'est la différence entre le résultat d'un calcul, d'une estimation ou d'une mesure et la valeur "vraie" ou la valeur "probable". Elle n'est pas alors reliée à la notion de faute, mais à celle d'incertitude (aléatoire ou épistémique).

Estimation des risques

Procédure pour déterminer des valeurs pour la probabilité de la survenance d'un risque et des conséquences possibles*. C'est une phase de l'analyse de risque, postérieure à l'identification des risques et antérieure à leur évaluation, qui consiste à quantifier les phénomènes (probabilité, intensité, gravité).

Evaluation du risque (« risk assessment »)

Etape de l'analyse des risques au cours de laquelle des valeurs et des jugements intègrent le processus de décision, de manière explicite ou implicite, en prenant en considération l'importance des risques estimés et des conséquences sociales, environnementales et économiques qui leur sont associées, de façon à identifier un ensemble de possibilités en termes de gestion des risques [Ref-TC32].

Sur le plan normatif et réglementaire, la procédure de l'évaluation du risque est basée sur des critères de risque qui n'ont jusqu'à maintenant pas encore été normalisés sur le plan international.

Exposition au risque

Qualifie la situation dans laquelle les enjeux sont soumis au danger. On l'utilise souvent en épidémiologie, pour qualifier les situations dans lesquelles les individus se trouvent dans un environnement (par exemple du fait de leurs activités) susceptible de causer des dommages.

F
Facteurs de risque

Les éléments de nature collective ou individuelle qui interfèrent de telle façon sur le danger qu'ils augmentent ou réduisent la probabilité d'occurrence des effets néfastes ainsi que leur ampleur. L'identification des risques repose sur une identification de ces facteurs, et de leur influence sur les risques.

(voir analyse de sensibilité).

Facteurs humains

Ensemble des facteurs relatifs aux individus (psychologie, degré de préparation, vigilance...) et à leur organisation collective (organisation du travail, aspect sociaux...) qui peuvent influencer les comportements et la réponse du système d'une manière telle qu'elle peut affecter la sécurité [Ref-TC32].

Fiabilité

Définition selon le sens général :

Prise dans son sens général, la fiabilité d'un système, d'un ouvrage, d'un équipement est son aptitude à répondre aux objectifs de sa conception (aux exigences) pendant une durée spécifiée, dans les conditions d'environnement auxquelles elle est soumise [AFNOR NF X50-120].

On mesure le degré de vraisemblance d'un fonctionnement satisfaisant. Parmi les objectifs de la fiabilité figure celui de ne pas compromettre la sécurité des personnes et des biens.

Définition selon le sens mathématique :

La théorie de la fiabilité est l'ensemble des méthodes reposant sur l'emploi des probabilités et utilisées pour évaluer cette fiabilité. Mathématiquement, la fiabilité est le complément à l'unité de la probabilité de défaillance.

(voir sûreté, sécurité).

Fréquence

Une mesure de vraisemblance exprimée comme le nombre d'occurrences d'un événement de nature et d'intensité données pendant une certaine durée (par exemple fréquence annuelle) ou rapporté à un nombre donné de tirages [Ref-TC32].

G-H
Gestion du risque

Procédure globale regroupant l'appréciation du risque, la décision, le traitement du risque et sa surveillance.

Les différentes phases de la gestion du risque :

  • Appréciation du risque.

  • Analyse de risque.

  • Identification de la mise en danger => Estimation du risque => Evaluation du risque => Décision => Traitement du risque et Surveillance.

Cette procédure consiste en l'application de décisions administratives, de choix relatifs à l'organisation, de compétences et savoir-faire, qui permettent de mettre en oeuvre des politiques, des procédures et des pratiques de gestion qui influent sur l'ensemble de la chaîne de risque, depuis l'identification des risques jusqu'à leur réduction et leur contrôle [Ref-TC32].

La gestion des risques comprend toutes les formes d'activités, y compris les mesures structurelles et non structurelles pour éviter (prévention) ou limiter (réduction, préparation) les conséquences néfastes des aléas.

Gravité

Mesure de l'intensité des conséquences de la défaillance (ou de l'accident), lorsqu'elle se produit. La gravité peut aussi être utilisée en phase de prévision : c'est alors une évaluation de l'impact probable du danger.

Hasard

Cause fictive de ce qui arrive sans raison apparente ou explicable (Petit Robert).

I-O
Impact

Conséquences de l'événement affectant les enjeux. Il dépend de l'intensité de l'aléa et de la vulnérabilité des enjeux. Dans le domaine des risques, l'impact est en général négatif.

Voir gravité.

Incertain

Caractérise un ensemble d'issues possibles d'une situation donnée. Le résultat d'une expérience aléatoire est incertain : il n'est pas connu à l'avance.

Incertitude

État de ce qui est incertain, Chose incertaine, mal connue, qui prête au doute, ou encore (Petit Robert).

L'incertitude décrit toute situation en l'absence de certitude, que cette absence résulte des variations naturelles et/ou de la compréhension imparfaite que l'on a des phénomènes et des objets, soit par manque de connaissance, soit par manque d'information.

Intensité

Expression de l'amplitude du phénomène menaçant, évaluée ou mesurée par ses paramètres physiques. Elle intervient dans l'évaluation de l'aléa (intensité de l'aléa sismique, intensité du choc d'un véhicule sur un ouvrage...).

Lorsqu'il n'est pas possible d'évaluer ces paramètres physiques (par exemple dans le cas de phénomènes très rares ou très intenses), on peut recourir à des méthodes indirectes, basées sur l'importance de leurs conséquences potentielles en termes d'endommagement ou de dangerosité ou de l'importance des parades théoriquement nécessaires pour annuler le risque.

Maîtrise des risques (« risk management »)

Processus d'application de la politique de l'organisme permettant la mise en œuvre itérative et continue de l'analyse et de la gestion des risques d'un projet [AFNOR - FD X50-117].

Elle repose sur un ensemble de règles et d'actions mises en oeuvre pour maintenir le risque dans des limites tolérables. Elle s'appuie d'une part sur la mise au point et l'utilisation d'un ensemble de techniques (procédures, équipements, automatismes, mesures...) visant à réduire la probabilité d'occurrence des aléas et leurs conséquences, constituant l'ingénierie du risque, d'autre part sur des structures organisationnelles, vérifiant que les mesures techniques restent opérationnelles (contrôle régulier).

Mécanisme de défaillance

Processus physique à l'issue duquel les performances exigées d'un système ne sont satisfaites. La description du mécanisme de défaillance repose sur la modélisation de la succession causale des états qui conduit à la perte de performance.

(voir arbre des défaillances, arbre des événements).

P-Q
Parades (« countermeasures »)

Toutes les mesures protectrices prises pour réduire ou contrer un aléa ou les conséquences d'un aléa. La mise en oeuvre de parades est à la base de toute stratégie de réduction des risques. Les parades relèvent souvent de mesures d'ingénierie (structurelles), mais elles peuvent aussi intégrer des mesures non structurelles (législatives, financières, sociales...) et des outils conçus et employés pour éviter ou limiter les effets négatifs des aléas [Ref-TC32].

On distingue les parades actives, qui visent à réduire les aléas, des parades passives, qui visent à réduire les impacts (en réduisant la vulnérabilité). On peut aussi distinguer les parades individuelles et les parades collectives, ou en fonction de leur nature : technologique, réglementaire, financière...

Période de retour

Intervalle de temps T permettant de caractériser la durée moyenne entre deux occurrences successives d'un phénomène aléatoire d'une intensité donnée. L'estimation de la période de retour repose sur l'analyse de chroniques statistiques des phénomènes (précipitations, crues, séismes, accidents...).

La définition mathématique stricte de la période de retour correspond à une probabilité de dépassement de 63,2 % de l'intensité de l'action correspondante sur une durée d'étude égale à la période de retour (exemple : une crue décennale a 63,2 chances sur 100 de se produire au moins une fois sur une période de 10 ans).

Une approximation permet, si l'on considère des périodes d'études courtes par rapport à la période de retour de quantifier la probabilité de dépassement sous la forme p = 1/T (par exemple, une crue centennale a approximativement une chance de 1 % de survenir chaque année).

Prévention

Mesures visant à supprimer ou à réduire un risqué avéré, soit en supprimant ou modifiant le danger initiateur du risque, soit en diminuant la probabilité d'occurrence ou la gravité de ses conséquences.

Quatre grands principes régissent toute démarche de prévention : tout d'abord l'évaluation du risque, dans la mesure du possible son élimination, sinon la mise en place de parades collectives et en dernier ressort, la parade individuelle. La prévention doit être intégrée le plus en amont possible, en passant par des mesures d'organisation, d'information et de formation (source INRS).

Principe de précaution

La précaution qualifie une manière d'agir avec prudence, pour éviter un danger ou en diminuer les effets. Au contraire de la prévention, qui s'applique aux risques avérés, la précaution s'applique aux risques potentiels (qui peuvent d'ailleurs être nuls).

Le principe de précaution définit l'attitude que doit observer toute personne qui prend une décision concernant une activité dont on peut raisonnablement supposer qu'elle comporte un danger grave pour la santé ou la sécurité des générations doivent faire prévaloir les impératifs de santé et de sécurité sur la liberté des échanges entre particuliers et entre États. Il commande de prendre toutes les dispositions permettant, pour un coût économiquement et socialement supportable, de détecter et d'évaluer le risque, de le réduire à un niveau acceptable et, si possible, de l'éliminer, d'en informer les personnes concernées et de recueillir leurs suggestions sur les mesures envisagées pour le traiter. Ce dispositif de précaution doit être proportionné à l'ampleur du risque et peut être à tout moment révisé.

Bien qu'il en existe plusieurs variantes dans le monde, le principe de précaution soutient généralement que, en présence d'une grande incertitude scientifique et d'une possibilité d'effets défavorables importants (mais possiblement imprévus), la prise de décisions administratives doit pécher par excès de prudence.

Probabilité

Concept statistique qui peut soit exprimer un degré de croyance ou une mesure de l'incertain (probabilité subjective), soit être pris comme la limite de la fréquence relative dans une série infinie (probabilité statistique).

Probabilité cible (« target probability »)

Valeur de la probabilité de défaillance en dessous de laquelle on souhaite que se trouve le système dont on veut garantir la sécurité. La probabilité cible est fixée en fonction des moyens dont on dispose et du degré d'acceptabilité des risques .

Dans le domaine de la sécurité des ouvrages, les règlements de construction (Eurocodes) sont conçus et rédigés de manière à ce que des probabilités cibles (qui dépendent de la nature des états-limites concernés) soient respectées pour des ouvrages correctement conçus et réalisés.

(voir ALARP).

Probabilité de défaillance

Complément à l'unité de la fiabilité.

R
Risque

Dans le langage courant, le risque est « un danger éventuel plus ou moins prévisible » (Petit Robert, 1996) ou « un danger, inconvénient plus ou moins probable auquel on est exposé » (Petit Larousse, 1997).

Définition scientifique :

  • La définition scientifique du risque inclut une double dimension : celle des aléas et celle des pertes, toutes deux probabilisées. En conséquence, un risque se caractérise par deux composantes : le niveau de danger (probabilité d´occurrence d´un événement donné et intensité de l'aléa); et la gravité des effets ou des conséquences de l´événement supposé pouvoir se produire sur les enjeux.

On trouve cependant deux définitions assez différentes dans la normalisation internationale des risques :

  1. « la combinaison de la probabilité d'un événement et de ses conséquences » ;

  2. « la combinaison de la probabilité d'un dommage et de sa gravité ».

Risque acceptable (« tolerable risk »)

Le niveau de perte qu'un individu, une communauté ou une société considère comme acceptable, étant données les conditions sur les plans social, économique, politique, culturel, technique et environnemental.

En ingénierie, le « risque acceptable » est utilisé pour définir les mesures structurelles et non structurelles à mettre en oeuvre pour réduire les dommages probables à un niveau de référence. C'est cette notion qui est utilisée, par exemple, pour définir les probabilités cibles des règlements de calcul.

Le choix de la valeur acceptable peut résulter d'un accord entre toutes les parties concernées (créateurs de risque, populations soumises au risque, experts, politiques...). La notion d'arbitrage collectif repose sur le postulat d'un partage éclairé des informations disponibles entre les individus concernés.

Risque naturel

Evénement dommageable, intégrant une certaine probabilité, conséquence d'un aléa naturel survenant dans un milieu vulnérable.

Risque naturel

Evénement dommageable, intégrant une certaine probabilité, conséquence d'un aléa naturel survenant dans un milieu vulnérable.

Risque résiduel

Niveau de risque qui reste à tout moment, avant, pendant et après la mise en œuvre d'un programme de traitement des risques [Ref-TC32].

Risque résiduel

Niveau de risque qui reste à tout moment, avant, pendant et après la mise en œuvre d'un programme de traitement des risques [Ref-TC32].

Risque technologique

Le risque industriel se caractérise par un accident se produisant sur un système technique et pouvant entraîner des conséquences graves pour le personnel, les populations, les biens, l'environnement ou le milieu naturel. On parle de risque industriel quand c'est une installation industrielle qui est affectée (usine chimique, centrale de production d'énergie).

S-Z
Scénario

Une combinaison unique d'états des composants du système. Le scénario définit une suite de circonstances pertinentes pour la phase d'estimation des risques, par exemple des scénarios de chargement ou de défaillance [Ref-TC32].

Sécurité

Dans le langage usuel, la sécurité (du latin securus) possède un double sens. C'est à la fois (Robert) :

  • l'état d'esprit confiant et tranquille de celui qui se croît à l'abri du danger

  • la situation, l'état tranquille qui résulte de l'absence réelle de danger.

Ces deux définitions font référence au danger, mais dans un cas, il s'agit d'une situation assurée, dans l'autre la sécurité résulte d'une perception, qui peut ne pas correspondre à la réalité (“se croît”).

Dans le langage technique, un système est dit en sécurité s'il est dans un état tel qu'il ne puisse pas porter atteinte à l'homme, aux biens ou à l'environnement*.

(voir sûreté, fiabilité) .

Surveillance

Ensemble de moyens pouvant être utilisés en gestion de risques pour s'assurer du bon fonctionnement d'un système, repérer des évolutions précoces, détecter des phénomènes imprévus. La surveillance peut être visuelle, ou reposer sur des moyens métrologiques plus sophistiqués.

(voir les différentes phases de la procédure globale de gestion des risques).

Système

Ensemble de composants (ou d'éléments) en interaction [Ref-TC32].

Tolérable

(voir Risque acceptable).

Vulnérabilité

Susceptibilité d'un système d'enjeux à subir des dommages sous l'action d'un danger.

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