Les pratiques de l'interopérabilité : évolution et prospective

L'essentiel

Dans cette dernière unité il ne s'agit ni de technique, ni de politique, mais de politique technique. Dans le but, cher étudiant, de vous préparer à votre mission inévitable de transfert technologique au sein des PME, professions libérales et Bureaux d'Ingénierie, et de participer aux décisions.

Résumé

Si le développement des IFC se poursuit, après avoir atteint un premier niveau opérationnel, les pratiques interopérables et l'exploitation du BIM normalisé sont naissantes et inégales selon les pays membres de BuildingSmart. Subsistent encore des difficultés de correspondance graphique entre les « vues » métiers, et la dynamique des échanges, problèmes étrangers au modèle conceptuel IFC.

La situation de la France est de surcroît handicapée par une organisation structurelle du secteur de la Construction qui freine aussi la généralisation de ces pratiques nouvelles.

Il convient d'en comprendre les causes et de les isoler, pour imaginer une stratégie de contournement, à défaut de pouvoir les effacer.

Prise de conscience

Depuis 25 ans, les technologies, l'intelligence logicielle, les aspects normatifs ont bénéficié d'une accélération de développement. Si ce rythme se poursuit dans un contexte politique, économique et social qui continue d'être stable, nous pouvons nous aventurer à prévoir l'évolution des pratiques de l'interopérabilité à court et moyen termes, du moins en Maîtrise d'œuvre.

Et même imaginer ce que pourrait être le nouveau visage des métiers de la Construction dans un avenir encore plus éloigné, que vous, jeunes étudiants, connaîtrez sûrement.

Il faut s'attendre à une rupture dans la conduite des études de projets en AEC.

Le mode d'exercice des architectes, ingénieurs, économistes devra être rééquilibré pour s'adapter au travail collaboratif, aux outils aux performances numériques en constante progression. De nouvelles lois encadrant les marchés anticipent déjà cette évolution, justifiée également par une meilleure prise en compte de l'aspect économique et environnemental.

Les métiers existants se spécialisent ou disparaissent, d'autres se créent.

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