Introduction
Si les différents acteurs de l'AEC hésitent encore à s'engager sur cette nouvelle voie technologique et à adopter de nouvelles méthodes de travail gages d'interopérabilité, il est alors essentiel de les inciter à mesurer les avantages économiques de cette démarche.
A la suite des conclusions sur les bénéfices attendus à court et moyen termes du modèle d'échange BIM normalisé et sur celles des attendus liés au enjeux du développement durable, on peut donc lister parmi les avantages économiques de l'interopérabilité les points suivants :
Amélioration de la performance et qualité des bâtiments grâce à un travail collaboratif et des échanges transparents et facilités.
Réduction des risques financiers grâce à l'obtention d'estimatifs et quantitatifs plus tôt dans le processus de conception et une meilleure collaboration entre équipes.
Réduction des temps de conception-réalisation et durée des études grâce à une meilleure coordination.
Données récupérées plus fiables et précises grâce à des retours d'information plus directs et rapides dans le processus de conception.
Meilleure conformité des programmes.
Optimisation de la gestion et exploitation des ouvrages tout au long du cycle de vie du bâtiment.
Ces gains liés à l'emploi d'outils interopérables visant à faciliter les interactions et le partage des connaissances nécessaires au travail multidisciplinaire sont malheureusement difficilement quantifiables, et peuvent ainsi être facilement sous-estimés devant les efforts apparents, les changements et les coûts d'adoption qui sont eux liés à l'introduction de nouveaux outils et méthodes de travail.
Aussi, de nombreux rapports, notamment aux USA et plus récemment en France ont choisi de chercher plutôt ce que coûte le fait de ne pas disposer d'informations. C'est à dire le fait d'être confronté aux difficultés d'échanges entre les acteurs et de douter en permanence de la faisabilité des performances.
